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Ceux du Liban
Dans la boue, les sillons, sous le ciel
gris nous marchons. Malgré la fatigue et la pluie, malgré la famine et
l'ennui. Nous veillons et nous attendons que pour nous gronde le canon. Si
demain il nous appelait, nous partirions sans un regret.
La France pleure
ses enfants, tombés là-bas au Levant Nous garderons leur souvenir, comme eux
nous voulons bien mourir. Nos anciens du Liban, nous précèdent en
avant, Vivant pour la même raison, pour la France nous servirons.
Sous
le soleil de plomb brûlant, montaient nos rires et nos chants. Notre sourire
était la paix pour tout ces enfants qui souffraient Partout des orages
d'acier, sur terre se sont déchaînés Pour que sous un ciel bas et noir, à
jamais meurt tout espoir





©1996-2009 Klaus Grenz


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