Hommage aux chevaliers paras

COMMENT PARLER DU 3°R.P.I.Ma
sans Parler
du
Général Marcel BIGEARD

  


Hommage aux chevaliers paras de

DIÊN-BIÊN-PHU

"Extrait de <la Guerre d'Indochine 1945-1954>

 par Philippe Héduy"

Citation du Général Bigeard


 A cette époque où, selon mon indicatif radio, je devenais Bruno, je ne savais pas

 encore que nous vivions les plus belles années de notre vie. Les plus belles parce que
 
es plus dures. Elles étaient aussi les années les plus amicales, les plus orgueilleuses, et les plus solitaires :

  Les plus amicales parce que nous étions, à la vie, à la mort, entre camarades ;

Les plus orgueilleuses parce que jamais autant nous n'aurions la fierté de notre tenue et de notre uniforme.

Les plus solitaires enfin, parce que nous menions en des terres lointaines un combat d'idéal, aussi ignoré de la

 métropole que celui des Croisés de la première croisade, il y a neuf cents ans, quand le moine Bruno, mon saint patron à la guerre,

 fondait l'ordre des Chartreux.

Oui, les camarades parachutistes, les solitaires parachutistes, les orgueilleux parachutistes étaient alors portés par un destin

 semblable à celui des Croisés ou à celui des moines, des moines guerriers, des Templiers. 

  Et j'imagine que, nonobstant l'armure, les chevaliers du Temple n'auraient pas été mécontents de sauter sur Jérusalem en arrivant

 du ciel, comme nous allions le faire tant de fois, de la RC 4 à la Plaine des Joncs, et de la Rue sans Joie à Ðiên-Biên-Phu.

 Je crois que c'est en effet l'esprit - du moins un certain esprit, une certaine idée de nous-mêmes - qui nous permettait de nous

 manifester ainsi, au plus fort des combats. On sait contre quoi, contre qui nous combattions : Contre un monde opposé à celui de

 l'esprit. Et puis, il y avait en nous autant de secrète vigueur de venir au feu en tombant du ciel qu'en parcourant des lieues à travers

 la jungle, la rizière ou la montagne. L'esprit nous animait.

 L'esprit, d'abord, du dépassement de soi. J'ai vu combien de garçons de vingt ans, ou même de trente, s'agripper à la carlingue et

 sauter dans l'inconnu mortel alors que, deux ou trois heures auparavant, ils se trouvaient encore à Hanoï dans l'insouciance ou les

 plaisirs de quelque lieu de détente ! Et j'en ai vu combien marcher sur la piste jusqu'à l'épuisement ou courir à l'assaut jusqu'à la

 chute ! Je le dis : une telle vigueur physique n'est pas possible sans une ardeur morale. Jogging, certes, mais jogging avant tout du

 caractère et du courage.

 Aller ainsi jusqu'au bout de soi, cela s'appelle l'abnégation, cela s'appelle l'esprit de sacrifice, et cela signifie que l'on défie la

 mort en combat singulier, la mort qui est autour de nous tous. Je les salue, mes camarades parachutistes qui l'ont rencontrée sans

 peur. Leur mort est à jamais notre mérite.

 L'esprit d'équipe ensuite, l'esprit de camaraderie. On dira peut-être esprit de caste, de clan, de corps. Soit, si cela veut dire que

 l'on a la volonté d'être les meilleurs et que cela ne vous est pas donné par quelque grâce d'état ou d'uniforme.

 Oui, nous osions espérer être les meilleurs, mais les meilleurs parmi nos égaux, nos frères d'arme. Et, s'il y a caste du combat, clan

 de guerriers, si le parachutiste veut encore être aujourd'hui ce primus inter pares, c'est surtout à l'Indochine que nous le devons.

 Après la Bretagne ou la Hollande, avant Suez ou Timimoun, et aussi avant Kolwezi, il y eut l'Indochine : That Khé, Tu Lé ou Ðiên-

biên-phu furent les creusets où se forgèrent l'esprit, la geste et la chevalerie parachutistes.

 Esprit français enfin. Cet esprit para qui devait jaillir du ciel d'Indochine, comme une corolle, a-t-on remarqué qu'il était

 particulièrement représentatif de ce que le soldat français a toujours eu de meilleur en comparaison de tous les autres ?

 L'astuce et la fougue, l'audace et la furia francese, l'intelligence du combat, le sens du terrain, le flair du danger, le goût de la

 manœuvre, la souplesse de l'approche, tout cela qui rend le parachutiste français le plus para des aéroportés, là aussi ce primus inter

 pares parmi nos camarades du monde entier, tout cela naquit de la guerre d'Indochine.

 J'ai souvent dit ou écrit, il faut "être et durer" ou encore " faire un pas... encore un pas " et savoir repartir à zéro.

Le vieux soldat que je suis devenu essaie de continuer à servir en puisant certes dans son passé, mais en ayant le regard fixé sur ce

 que pourrait être demain, et où là comme ailleurs les paras qui furent toute ma vie sauront défendre une liberté qui n'a pas de prix.

Marcel BIGEARD

Résumé de la biographie historique de la carrière du général Bigeard
D'après divers revues et documents historiques 
et des livres qu'il a écrit 
" Pour une parcelle de gloire, De la brousse à la jungle"
"Ma Guerre d'Indochine", " Bataillon Bigeard à Tulè"

Ma guerre d'Indochine Bataillon Bigeard Les loups dans Bizerte Ceux du 3e RPIMa 3e BCCP Indochine L'enfer de Diên-Biên-Phu
Hachette Carrère

presse de la cité

France Empire édition BBK Hexagone René BAIL

14 février 1916 naissance de Marcel Bigeard à Toul en Lorraine, appelé en 1936 au service militaire pour deux ans au 23e RI à

 Haguenau, il est libéré caporal chef en 1938, de nouveau civil, en mars 1939 il est rappelé au 23 RI et promu sergent et se porte

 volontaire pour les groupes francs, les commandos de l'époque, patrouilles sur les lignes de combat, embuscades ce qui lui

 faut d'être promu sergent-chef, puis adjudant à vingt-quatre ans. 


*10 mai 1940 les Allemands envahissent la France, le 22 juin 1940 l'Armistice est signé, une blessure et trois croix de guerre 

 sont à son actif ou il passe sergent-chef puis Adjudant.Il est fait prisonnier et envoyé au camp de prisonnier de Limbourg, deux

 tentatives d'évasions échouées la troisième sera la bonne en novembre 1941 et retourne à Toul puis direction Nice en zone

 libre jusqu'en 1942.


*1943 Il rejoindra Dakar, nommé adjudant chef de section d'une compagnie de coloniaux. Octobre 1943 promu sous-lieutenant il

 rallie Mekhnès au Maroc là il se porte volontaire pour partir à Alger suivre un entraînement parachutiste pour sauter en France

 pour des missions de sabotage avec les résistants français. Promu chef de bataillon de la résistance en Ariège nom de code

 "commandant Aube" il est parachuté le 8 août 1944 en Ariège, là il reçoit une citation à l'ordre de la division et une

 nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur, à vingt-huit ans il est chevalier de la Légion d'honneur, la

 Distinguished Service Order anglaise et de cinq citations plus une blessure de guerre.


*1945 il s'occupera d'une l'école d'officiers à Bordeaux composée de saint-cyriens et d'ancien FFI / FTP, puis il partira en

 Allemagne avec le grade militaire officiel de capitaine au 23e régiment d'infanterie coloniale. En septembre 1945 il part pour

 l'Indochine à Gia-Dinh près de Saigon, parcoure la Cochinchine de long en large, les Viets sont à leurs débuts d'embuscades.

 Mars 1946 à Haiphong avec le général Leclerc, un cessez-le-feu en discutions à Pris avec Ho Chi Minh donne un peu de répit

 aux soldats français d'Indochine.


*1946 affecté à Ban Chiieng Puoc sur la route coloniale 41 avec les 100 hommes de ce poste avancé au contact des Viets,

 quatre groupes de 25 commandos, des raids sur les arrières des Viets pendant quatre mois se montrent payant. Les 100

 coloniaux de ce poste étant rapatriable on lui demande de rester en pays Thaï avec quatre cent cinquante Thaïs encadrés par

 des officiers et sous officiers français. D'octobre 1946 à octobre 1947 cette colonne Bigeard refoulera les Viets à 120Km de la

 route coloniale 41.Mais vient son tour d'être rapatrié en france.


*Octobre 1948 il est toujours capitaine, chevalier de la Légion d'honneur, la Distinguished Service Order anglaise, cinq

 citations, onze fois la croix de guerre, deux blessures de guerre. IL partira former une compagnie du 3e bataillon para en

 formation à Saint-Brieuc en Bretagne pendant huit mois. Et c'est le départ pour un 2e séjour indochinois, le Tonkin, Haiphong,

 le Delta, en pays Thaï le poste de Yen Chau sur la route 41 vient d'être attaqué, il saute la nuit sur Yen Chau avec sa

 compagnie répartie dans huit Dakotas. En deux mois il perdra 30 paras dans cette mission, 200 Viets seront tués. Le 15 mars

 1949 dans une jeep sur la route coloniale 41 lors d'une patrouille avec sa section "30 paras" en camions, il échappe à une

 embuscade des Viets son chauffeur et un médecin lieutenant sont tués.


*Mars 1949 à avril 1950 il formera et commandera le 3e bataillon thaï, au total 2530 hommes encadrés par des officiers et sous

 officiers paras français, ce bataillon éliminera le pays Thaï des Viets. En avril 1950 le capitaine Bigeard retourne à Hanoi et

 reçoit le commandement du BMI bataillon de marche indochinois à Haiduong jusqu'en novembre 1950 pour des opérations

 sans cesse dans le Delta des centaines de Viets tués, des armes et munitions récupérés.


*Décembre 1950, retour à Paris après trois semaine en mer, puis Toul pour une permission de quatre mois. Il sera affecté en

 avril 1951 à Vannes pour commander la demi-brigade para qui forme des bataillons paras pour l'indochine. En septembre 1951

 il part pour Saint Brieuc pour former le 6e bataillon para. En janvier 1952 il reçoit les quatre galons de commandant.


*20 juin 1952 il part pour un 3e séjour en Indochine avec le 6e bataillon para, en opération dans le Delta, le 15 octobre 1952 il

 sera parachuté avec le 6e bataillon para sur Tulé en pays Thaï, du 16 au 23 octobre avec 800 paras il fera face à la 312e Viet

 12000 hommes après un repli de 100km de marche commando et des accrochages incessants il rejoint une zone plus calme.

 Tout le pays Thaï noir est aux mains des Viets sauf le terrain de Nasan, il est parachuté avec ses hommes le 25 décembre 1952

 à Ban Som à 30km au sud de Nasan, raid sur Chien Dong et Sonla pour défendre la zone de Nasan jusqu'en mars 1953.En mai

 1953 Nasan est abandonné, les viets ont maintenant leurs divisions, aidés par l'URSS et la Chine. Tout le pays Thaï est aux

 mains des Viet-minh.

*17 juillet il saute sur Langson tenu par les viets avec le 6e et 8e BPC bataillon parachutiste colonial, pour détruire les dépôts

 d'armes camouflés dans les grottes et que le génie fait sauter.


*20 novembre 1953 il est parachuté sur Diên-Biên-Phu au milieu des Viets, des combats au corps à corps seront nécessaire pour

 faire décrocher les Viets, suivront d'autres bataillons sur Diên-Biên-Phu. Le 29 décembre 1953 il rejoint la base de Séno avec le

 6e BPC et 1er RCP régiment colonial parachutiste, mission, situer l'avance des sept bataillons du Viet-minh sur Diên-Biên-Phu.


*16 mars 1954 "Béatrice et Gabrielle deux postes avancés sur les collines de Diên-Biên-Phu sont tombées" il ressaute avec son

 bataillon sous le feu des Viets dans cette célèbre cuvette de Diên-Biên-Phu. pendant cinquante jours tous les bataillons et

 régiments dans cette cuvette se battront héroïquement jusqu'au 7 mai 1954 arrêt des combats.


*7 mai 1954 sur 15000 hommes au début de la bataille, 12000 seront prisonniers, 8000 mouront en captivité en quatre mois,

 libéré après les accords de Genève, amaigri mais le moral bon, le lieutenant colonel Bigeard ( promu à Diên-Biên-Phu ) rentre

 à paris le 25 septembre 1954 pour quatre mois de permission.


*Février 1955 affectation à l'école de guerre en qualité d'instructeur à l'état-major ou il aura l'occasion de faire une conférence

 sur la bataille de Diên-Biên-Phu.

*Octobre 1955 il rejoint le 3e RPC régiment parachutiste colonial "600 hommes" pour en prendre le commandement dans le

 constantinois, c'est là que naîtra la fameuse casquette Bigeard, le 3e RCP est resté en zone opérationnelle du 27 octobre au 5

 décembre dans le massif de l'Edough. Il participe à l'utilisation de l'hélicoptère militaire de façon systématique pour les

 déplacement de troupes en missions contre les fellaghas. 

Juin 1956 le bataillon est mis à la disposition de la zone des Nementchas c'est là en opération qu'il fut de nouveau blessé, une

 balle en pleine poitrine, retour à paris ou il est nommé grand officier de la légion d'honneur par le président Coty.

Août 1956 Retour à Bône avec son bataillon dans les Nementchas, nouvelles missions, nouveaux accrochages avec les rebelles,

 nouvelles victoires.


*5 septembre 1956, faisant son footing quotidien sur les quais du port de Bône, trois arabes lui tire dessus par derrière, au bras,

 au ventre, et à la tête, trois jour d'hôpital seulement, retour en France, la baraka Bigeard continue

*Janvier 1957 il retourne à Alger nouvelle mission ramener la sécurité dans la ville pendant trois mois les paras y arriveront,

 mars 1957 il repart dans les massif au sud de Blida, avril 1957 opérations "Atlas et Agounnenda". En juillet 1957 retour à Alger

 les attentats ont repris, les paras recommencent comme en janvier et en août 1957 90% des terroristes sont arrêté, septembre

 1957 retour aux opérations héliportées, novembre 1957 l'opération à Timimoun 1750 hommes, 11 avions, 6 hélicos, véhicules

 motorisés contre les rebelles qui tentaient une attaque contre les compagnies pétrolières, les missions se succèdent.


*Avril 1958 retour à paris ou on lui informe de former une centaine d'officiers à philippevilles. En décembre 1958 il rejoint la 25e

 division parachutiste dans le secteur de Saida en Oranie. Le 27 août 1959 le général De Gaulle le rencontrera à Alger,

 décembre 1959 il prend le commandement du secteur de Ain-Sefra, Méchéria, Géryville, 15000 hommes sont sous ses ordres.

 Muté à Oran pendant les événements d'Alger il ne n'est d'aucun complot même s'il comprend les mutins. Après cinq mois à


Toul en permission il prend le commandement du 6e régiment en Centrafrique de juillet 1960 à janvier 1963 ou le président

Dacko le fait commandeur du mérite centrafricain.


*1963 affectation à nouveau à l'école de guerre comme auditeur libre. Il commandera les 25° et 20° brigades para à Pau et

Toulouse.

*1967 nommé général de brigade en 1967, il sera, de 1968 à 1970, commandant supérieur des forces Française terrestres du

point d'appui de Dakar

*Février 1968 à juillet 1970 il commande les forces terrestres en Afrique noir à Dakar. C'est là que j'ai connu le général Bigeard

 venant du 1er RPIMa de Bayonne je suis affecté au 1er RIAOM de Dakar pour douze mois.

*Juillet 1970 retour à paris, là on lui propose d'être le commandant supérieur de l'océan Indien , Madagascar, les Iles Comores,

 l'Île de la Réunion, il arrivera à Tananarive en 1971. Il y restera jusqu'en juillet 1973 ou les force françaises quitteront

 Madagascar suite au accords d'indépendance.

*Septembre 1973 Général de division et commandant supérieur des forces Française du sud de l'océan Indien, il est nommé en

 qualité de deuxième adjoint du général d'armé Usureau, gouverneur militaire de Paris au camp des Loges à Saint-Germain. Il

 sera nommé général de corps d'armée 4 étoiles Commandant de la 4° région militaire à Bordeaux le 1er mars 1974.

*Mars 1974 à février 1975 il sera commandant de la 4e région militaire à Bordeaux, 40 000 hommes dont 10 000 paras. pendant

 ces 12 mois il visitera de nombreux régiments, la 11e division parachutiste lui teint à cœur. En septembre 1975 il est fait grand-

croix de la légion d'honneur.


*Mars 1975 à août 1976 il sera nommé secrétaire d'état à la défense par le président M. Giscard d'Estaing , le 4 août 1976 il

 donne sa démission, en retraite de général de corps d'armée depuis le 14 février 1976 à l'age anniversaire des 60 ans .


*1978 député de la Meurthe et Moselle, président de la commission de la défense nationale jusqu'en 1981.il restera député

 jusqu'en juin 1988.


*1988 il profite d'une retraire bien mérité dans sa maison de Toul en lorraine, en écrivant des livres sur sa carrière militaire et

 des grandes batailles militaires d'Indochine et d'Alger, mais toujours attentif aux événements de notre époque et à la vie des

 armées surtout celle des régiments paras.



Le Général Bigeard est l'officier le plus décoré de l'Armée Française




Grand -croix de la légion d'Honneur

Vingt cinq citations dont 17 palmes sur les croix de guerres 39/45, des TOE et de la valeur militaire.

Médaille de la Résistance

Médaille des blessés (cinq blessures de guerre)

La Distinguished Service Order Anglaise

Grand Officier du Mérite Sénégalais

Grand Officier du Mérite Togolais

Grand Officier du Mérite Comorien

Grand Officier du Mérite Saoudite

Commandeur Américan Légion

Officier du Million d' héléphants du Laos



Liste des livres écrit par le général Bigeard


???? AUCUNE BÊTE AU MONDE éditeur Grancher

???? LA PISTE SANS FIN éditeur Grancher

1957 CONTRE - GUERILLA

1975 POUR UNE PARCELLE DE GLOIRE éditeur Edition1

1994 DE LA BROUSSE A LA JUNGLE Hachette carrère

1994 MA GUERRE D'INDOCHINE Hachette carrère

1995 MA GUERRE D'ALGERIE Hachette carrère

1997 FRANCE RÉVEILLE TOI éditeur Edition1

1998 LETTRES D'INDOCHINE T1 éditeur Edition1

1999 LETTRES D'INDOCHINE T2 éditeur Edition1

2000 LE SIÈCLE DES HÉROS éditeur corps 16

2001 J' AI MAL A LA FRANCE édition du polygone

2002 CRIER MA VERITE le rocher

???? ÉQUIPE GAGNANTE éditeur Organisation

 ???? NOTRE DÉFENSE EN MAL D' UNE POLITIQUE éditeur Economica


Que Saint Michel vous protège

Mon Géneral

 



cette page a été écrite par tanghe dominique

sur sont Site

l 'histoire des régiments paras http://perso.modulonet.fr/tanghedo


 ©1996-2009 Klaus Grenz